accouvillonné

⇒ACCOUVILLONNÉ, ÉE, adj.

Région. [En parlant de pers. ou d'animaux] Blotti, recroquevillé, pelotonné, comme pour se chauffer :

• 1. [Le merle, dans sa cage,] se taisait, acouvillonné en petite poule...

J. RICHEPIN, La Glu, 1881, p. 178.

• 2. [G., assis] sur un escabeau, présente une tartine à Miarka, qu'il tenait accouvillonnée sur ses genoux...

J. RICHEPIN, Miarka la fille à l'ourse, 1883, p. 246.

Prononc. ET ORTH. — Dér. et composés : cf. accouver. — Rem. S'écrit également avec un seul c, acouvillonné (cf. sém. ex. 1). Sur l'usage que J. Richepin fait de ce mot, cf. étymol.

Étymol. ET HIST. — Dér. expressif par suff. -onner de s'accouviller (dial. Ardennes, FEW, XXIV, 88b) « s'accroupir » (lui-même dér. du rad. de accouver, suff. -iller) cf. pic. couviller « avoir une chaufferette » Jouancoux, I, 136 a. J. Richepin, originaire de Ohis, Aisne, par sa famille paternelle, utilise de nombreux termes du pat. de Thiérache, notamment dans Miarka : cf. CHAURAND, op. cit. bbg. p. 224 : accouvillonnée.

BBG. — CHAURAND (J.). Lexique des termes patois employés par Richepin dans Miarka. Fr. mod. 1963, t. 31, p. 224.

Encyclopédie Universelle. 2012.